De Nantes à amboise, à pied
Ce titre doit vous paraître accrocheur, cher petits.
Non? Oh, ce n'est pas grave.
Je me suis posé la question de savoir pourquoi j'écrivais. Et je suis assez vite arrivé à la conclusion que vu le rythme d'actualisation de mon blog, cette question n'avait qu'un intérêt limité.
Après quoi je me suis dis qu'il était peut-être temps de taper quelque chose. Surtout depuis que j'ai mon clavier de bouffon.
Je me suis donc relu (c'est très bon, d'ailleurs), et ai décidé de vous narrer ma petite expédition.
Je suis donc parti de Nantes après mon jugement. La Société Anomyme qui m'emploie depuis des décennies ne pouvant me licencier malgré les côtes cassées de la secrétaire, elle muté un peu plus loin dans les terres.
Amboise.
je connaissait bien évidemment ce nom, pour y être passé quelques années auparavant. Un empereur français, Napoléon III, s'amusait à piquer des pierres sur le château, et une équipe de Troll avait été recrutée pour le convoyage. Autant vous dire que les orgeuilleux résident de cette ridicule cité l'avaient mauvaise.
Et le plus drôle, 1 siècle après, c'est qu'il n'y a que les Trolls pour s'en rappeller.
Bref.
Pour être plus tranquile, j'ai gardé mes vêtements civils le temps de sortir de l'arachnide. Au sortir de l'agglomération, j'ai pu enfiler mes vêtements en peau de chevreuil. 4 jeunes mâles et une femelle qui avait mis bas quelques mois auparavant. Ses petits m'avaient fait des chausses tout à fait convenables.
C'est que ça pulule, ces bestioles. J'aurais préférer aimé tomber sur un cerf, dont la peau était beaucoup plus résistante, mais de nos jours il devient de plus en plus malaisé d'en trouver.
Vous savez ce qu'est un périple pédestre, pour un Troll?
Et bien c'est un moyen de retrouver son essence première, celle d'un être qui vit au rythme de la nature, de saison, de la Long'Eau. Du temps.
Pour la première fois depuis très longtemps, j'ai pu faire la sieste. Elle a duré 6 lunes.
J'étais établi quelques lieues avant Tours, en un lieu ou le chambard urbain ne se ressentait pas encore.
C'est un chasseur humain(!) qui m'a réveillé. Je pense qu'il s'en souvient encore.
En même temps, il était l'heure pour moi de rallier la prétentieuse Amboise.
O